Archives pour la catégorie Biographies

Stevie Ray Vaughan (SRV)

Stephen Ray Vaughan (SRV) est né à Oak Cliff, près de Dallas, le 3 octobre 1954. Il commence à jouer de la guitare, avec son frère ainée Jimmie, dès l’âge de sept ou huit ans. La guitare passe avant tout et Stevie quitte les études en 1972 à l’âge de 18 ans. Il décide de rejoindre son frère à Austin.

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Steve Howe

Par Jacques Dulac.

Stephen James Howe est né le 8 avril 1947 à Holloway, situé dans la partie nord de Londres en Angleterre. Steve est le plus jeune d’une famille de quatre enfants. Dès son enfance, il sera mis en contact avec la musique; plus particulièrement avec les disques 78 tours d’ensembles de cuivres de ses parents. C’est au début de l’adolescence qu’il découvre le rock n roll. Il se procure sa première guitare à l’âge de 12 ans (en 1959), Bill Haley & the Comets, Chuck Berry et The Shadows seront parmi ses premières influences.

Son apprentissage se fait de manière autodidacte et c’est en se produisant dans des clubs de jeunes et plus tard dans les pubs locaux et les salles de danses, qu’il apprendra les rudiments de la musique rock.

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Pete Townshend

Pete Townshend, de son vrai nom Peter Dennis Blandford Townshend est né le 19 mai 1945 à Ealing, rightLondres. Son père Cliff était saxophoniste professionnel dans l’orchestre militaire de la Royal Air Force tandis que sa mère Betty était chanteuse. Pete grandit donc donc dans une famille où la musique avait une place très importante. Il passa son enfance dans la ville de Shepherd’s en banlieue de Londres. Il vit plusieurs fois le film « Rock Around The Clock » et était fasciné par la prestation de Bill Haley. C’est alors qu’il demanda une guitare et c’est sa grand-mère qui lui donnait sa première guitare à l’âge de 12 ans. En 1962, il fonda avec son ami John Entwistle, un groupe de jazz dixieland, The Confederates. Dans cette formation Pete jouait du Banjo. Pete fût très influencé par le guitariste Hank Marvin. Il progressait à la guitare et développait un style mêlant lead et rythmique. The Detours fût la deuxième formation de Pete. Le groupe se produisait dans des bars de l’Ouest de Londres, en jouant un mélange de Rhythm’n’blues et de Rock’n’Roll. Suite à la suggestion de son ami Richard Barnes, le groupe changea de nom pour The Who. 

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La percée de Townshend en tant qu’artiste solo eu lieu après la mort du batteur des Who Keith Moon, grâce à son album Empty Glass en 1980, qui comprenait le hit Let My Love Open the Door. Ce disque fut suivi en 1982 par All the Best Cowboys Have Chinese Eyes, qui incluait le tube radio Slit Skirts. Durant le reste des années 80 jusqu’au début des années 90, Townshend expérimentera encore dans l’opéra rock et les album concept, en sortant plusieurs disques basés sur des histoires incluant White City: A Novel (1985), The Iron Man: A Musical (1989) et Psychoderelict (1993). Townshend eut aussi la chance de jouer avec son idole Hank Marvin pour les sessions du Rockestra de Paul McCartney, ainsi qu’avec d’autres musiciens de rock respectés tels que David Gilmour, John Bonham et Ronnie Lane. Townshend a aussi enregistré plusieurs albums live, dont un avec Deep End, un groupe qu’il monta pour ne réaliser que deux concerts et un passage dans l’émission télé The Tube, afin de récolter des fonds pour aider les toxicomanes.

Côté guitares, Pete Townshend en a utilisé plusieurs. Il commença avec des Rickenbacker qu’il changea rapidement pour des Fender Stratocaster, Telecaster et des Danelectro moins coûteuse en raison des shows destructeurs de The Who. À la fin des années soixante il se tournait du côté des guitares Gibson et plus particulièrement des SG Special, qu’il utilisait presque de façon exclusive. Il utilisait une SG Special dans les concerts de Woodstock et de LIle de Wight entre autres. Il branchait sa SG Special dans un ampli Hiwatt 100 watts avec 2 Haut-Parleurs Hiwatt construit spécialement pour The Who. Il a aussi utilisé pendant cette période une Gibson EDS-1275 avec manche double et une Fender XXII. Comme en 1972 Gibson interrompit la production de la SG Special, il adopta la Gibson Les Paul Deluxe, la particularité de la Deluxe est qu’elle est munie de mini-humbuckers. Il modifiait souvent ses guitares, changer les clés pour des Grover, enlever le pickguard pour faciliter son mouvement de moulinet qui l’a caractérisé. Il numérotait ses guitares de 1 à 9 pour permettre à son technicien de les repérer plus facilement, chaque guitare était réglée d’une façon précise. Si une guitare était détruite ou devenue inutilisable une autre prenait sa place et son numéro. La numéro 2, 4, 7 et 8 n’ont pas survécu aux concerts tandis que la 3 est exposée au Hard Rock Cafe d’Orlando en Floride, la 9 au Hard Rock Hotel de Las Vegas. La 5 et la 6 sont dans une collection privée et la 1 est dans la collection personnel de Pete.

Par la suite, Pete a été séduit par la Fender Stratocaster Signature Eric Clapton à cause des micros Lace Sensor. Il a utilisé plusieurs autres guitares comme par exemple des Gretsch, Guild, Takamine, Gibson J-200 et es-335. Gibson a mis sur le marché une SG Pete Townshend en édition limitée avec un certificat signé par Pete. Cette guitare a été produite en seulement 250 exemplaires. En 2005, une Gibson Les Paul Deluxe de 1972 jouée par Pete Townshend a été vendue lors d’un encan chez Christie’s pour 46 000$.

Les spectacles de The Who étaient marqués par le son extrême fort et la destruction des guitares de Pete pendant la dernière chanson. Suite à une exposition intensive à une musique trop forte en concert et en studio (en utilisant des casques audio pendant des heures), Townshend souffre de surdité partielle. Les plus grands excès des Who eut lieu lors d’un concert dans les années 70 lorsque le niveau sonore fut mesuré à 120 dB à 40 mètres de la scène. Snas parlé d’une prestation mémorable dans le Smothers Brothers Comedy Hour en 1967, durant laquelle Keith Moon actionna, sur My Generation, une large quantité d’explosifs placés à l’intérieur de sa batterie alors que Townshend se tenait à proximité. En 1989, Townshend fut l’un des premiers rockers à apporter son soutien à l’association H.E.A.R. (Hearing Education and Awareness for Rockers).

Du milieu des années 80 jusqu’à aujourd’hui, Townshend a participé à une succession de rassemblement et de concerts d’adieux avec les membres encore vivants des Who, notamment une tournée en 2002 qui continua malgré la mort de John Entwistle. En février 2006, une tournée mondiale majeure a été annoncée par les Who pour Endless Wire, leur premier album depuis 1982.

Discographie :

Albums The Who

1965 : My Generation
1965 : The Who Sings My Generation
1966 : A Quick One
1967 : Happy Jack
1967 : The Who Sell Out
1968 : Magic Bus
1969 : Tommy
1970 : Live at Leeds (album live)
1971 : Who’s Next
1971 : Meaty Beaty Big and Bouncy (compilation)
1973 : Quadrophenia
1974 : Odds and Sods (compilation de faces B)
1975 : The Who By Numbers
1978 : Who Are You
1979 : The Kids are Alright (live)
1981 : Face Dances
1983 : It’s Hard
1984 : Who’s Last (album live)
1990 : Join Together (album live)
1996 : Live at the Isle of Wight Festival
1970 (album live)
2003 : Live at The Royal Albert Hall
2006 : Live from Toronto
2006 : Endless Wire

Albums solo

1972 : Who Came First
1977 : Rough Mix
1980 : Empty Glass
1982 : All The Best Cowboys Have Chinese Eyes
1983 : Scoop
1985 : White City: A Novel
1986 : Another Scoop
1989 : The Iron Man: A Musical
1993 : Psychoderelict
1998 : A Benefit For Maryville Academy
2000 : Live: The Fillmore
2001 : Live: The Ocean Concerts
2001 : Live: Sadler’s Wells
2001 : Live: La Jolla
2002 : Scoop 3

John Lee Hooker

Par Jacques Dulac.

John Lee Hooker est né le 22 août 1917 (ou 1915/1920) dans le comté de Coahoma près de Clarksdale qui est situé au cœur du delta du Mississippi. Issu d’une famille de 11 enfants, il a grandi sur une plantation. Peu de temps après, sa mère épousera un fermier dénommé William Moore qui est aussi musicien et qui à l’occasion accompagne Charley Patton (le père du Delta Blues), Blind Lemon Jefferson et Blind Blake.

John Lee Hooker débutera au sein d’une chorale d’Église vers l’âge de 13 ans, ensuite son beau-père Will Moore lui enseignera la guitare et l’accompagnera pour ses premiers spectacles dans environs de Clarksdale.

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John Campbell

Par Jacques Dulac.

Fils d’un travailleur de la construction, John Campbell est né le 20 janvier 1953 à Shreveport, en Louisiane. Il passera une bonne partie de son enfance chez sa grand-mère. C’est à l’âge de 3 ans qu’elle l’initiera à la guitare « lap steel ».

Ses parents déménageront quelques années plus tard pour Bâton Rouge et par la suite à East Texas. C’est là qu’il fera la rencontre d’autres musiciens. Dès l’âge de 13 ans, il fait déjà des spectacles en 1ère partie de grands noms du blues : Clarence « Gatemouth » Brown, Son Seals et Albert Collins.

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